A statement from DWF

Le 28 mai, nous avons appris la découverte déchirante de 215 enfants enterrés dans un ancien pensionnat sur le territoire de Tk'emlúps te Secwépemc à Kamloops, en Colombie-Britannique. Nous sommes aux côtés de la communauté Secwépemc, de toutes les familles et communautés de ces jeunes enfants, et de toutes les personnes touchées par les pensionnats dans leur deuil. "C'est vraiment difficile quand on sait ce qu'ils traversent. Nous avons toujours su que les découvertes se feraient un jour" , a déclaré Daisy Munroe, la sœur aînée de Chanie Wenjack.

Ensemble, nous pouvons honorer la vie de chaque enfant en nous informant sur l'impact que les pensionnats continuent d'avoir aujourd'hui et en nous engageant à la réconciliation. Pour avancer vers la réconciliation, nous devons comprendre la vérité. Il y a eu 139 pensionnats ouverts au Canada entre 1831 et 1996. On estime que 150 000 enfants autochtone sont passés par ces écoles et certains rapports font état d'un taux de mortalité de 60 %. La Commission de vérité et de réconciliation a déclaré que plus de 3 200 enfants sont morts dans le système des pensionnats, mais nous savons que ce chiffre est beaucoup plus élevé.

Les sœurs de Chanie, Daisy, Pearl et Evelyn, qui ont toutes fréquenté les pensionnats, ont réfléchi à leurs propres expériences après cette découverte. "Nous avons partagé nos histoires de tombes non marquées et de nombreux autres enfants perdus qui ne figurent pas dans les registres officiels. Maintenant, tout le monde sait que nous ne mentirions pas", a déclaré Pearl Achneepineskum. Evelyn Baxter commente : "Nous avons toujours dit que beaucoup d'enfants étaient portés disparus. Il n'y a jamais eu de réponse à ce qui leur est arrivé".

Il y a du travail à faire à tous les niveaux pour reconnaître et honorer tous les enfants perdus du système des pensionnats. Ce travail sera source de douleur et de chagrin, mais il s'agit d'une étape nécessaire pour entamer le processus de guérison. Gord est cité : "Les cent prochaines années seront douloureuses, car nous apprendrons à connaître Chanie Wenjack et des milliers d'autres comme lui, et nous découvrirons qui nous sommes, qui nous sommes tous, mais ce n'est qu'à ce moment-là que nous pourrons vraiment nous appeler "Canada".

Certaines communautés garderont le silence dans le cadre des protocoles traditionnels. Nous vous demandons d'être respectueux, de garder l'espace, de vous enregistrer si nécessaire. Il est important de reconnaître la douleur, le traumatisme et le chagrin renouvelés qui accompagnent cette nouvelle dévastatrice.

Pour une assistance immédiate à ceux qui en ont besoin, des lignes d'écoute téléphonique sont disponibles 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 :

  • Ligne d'écoute pour les survivants et les familles des pensionnats indiens, au 1-866-925-4419.
  • Jeunesse, J'écoute au 1-800-668-6868 ou par SMS au 686868.
  • Ou appelez votre ligne d'urgence locale pour la santé mentale.

Pour toute demande de renseignements concernant le DWF, veuillez contacter staff@downiewenjack.ca.

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Déclaration du Fond Gord Downie et Chanie Wenjack

 

Le 28 mai, nous avons appris la découverte de 215 enfants sans tombes dans un ancien pensionnat sur le territoire de Tk'emlúps te Secwépemc à Kamloops, Colombie-Britannique. Nous sommes en solidarité avec la communauté de Secwépemc, avec les familles et communautés de ces jeunes enfants, et de tous ceux qui sont endeuillés par les pensionnats.

« C'est vraiment difficile quand on sait ce qu'ils vivent. Nous avons toujours su que la vérité sortirait un jour " déclare Daisy Munroe, la sœur aînée de Chanie Wenjack.

 

La réconciliation doit être un effort collectif. En premier lieu, ça commence avec la vérité. De 1831 à 1996, il y avait 139 pensionnats ouverts au Canada et environ 150 000 enfants autochtones les ont fréquentés, plusieurs d'entre eux n'ont pas survécu. Les rapports montrent que dans certains pensionnats, le taux de mortalité était plus de 60%. Même si la Commission sur la vérité et la réconciliation a confirmé que plus de 3 200 enfants sont morts dans le système des pensionnats, le nombre réel est beaucoup plus élevé.

 

Les sœurs de Chanie, Daisy, Pearl et Evelyn ont aussi fréquenté des pensionnats, sauf qu'elles ont survécu afin d' en parler. Après la découverte, elles réfléchissent à leurs propres expériences. " Nous avons partagé nos histoires de tombes non-marquées et de nombreux enfants disparus et non-documentés dans les registres officiels. Maintenant, tout le monde sait que nous n'avons pas menti ", exprime Pearl Achneepineskum. Evelyn Baxter a commenté : " Nous avons toujours dit qu'il y avait beaucoup d'enfants qui avaient disparu. Il n'y a jamais eu de réponse à ce qui leur est arrivé. »

 

Il y a du travail à faire à tous les niveaux pour reconnaître et honorer tous les enfants qui ont été portés disparus dans le système des pensionnats. Ce travail apportera de la douleur et du chagrin mais c'est une étape nécessaire pour commencer le processus de guérison. Gord a cité : " Les cent prochaines années vont être douloureuses alors que nous connaîtrons Chanie Wenjack et des milliers comme lui - alors que nous découvrons nous-mêmes, nous tous - mais ce n'est que lorsque nous le faisons que nous pouvons vraiment nous appeler, le " Canada. »

 

Durant ce temps de deuil, certaines communautés resteront silencieuses dans le cadre des protocoles traditionnels. S'il vous plaît soyez respectueux, gardez de l'espace, et faites un check-in avec ceux qui vivent le deuil. Il est important de reconnaître que les émotions de douleur, de traumatisme et de chagrin renouvelés accompagnent cette nouvelle dévastatrice.

 

Pour accéder à l'assistance immédiate pour ceux qui en ont besoin, il y a des lignes de crise 24h/24 et 7j/7 de disponibles :

- La ligne de crise pour les survivants des pensionnats indiens et les familles au 1-866-925-4419

- Jeunesse, J'écoute au 1-800-668-6868 ou texto 686868

- Ou appelez votre ligne de crise en santé mentale locale.

 

Pour toute demande de renseignements à DWF, veuillez contacter staff@downiewenjack.ca.